Haveluy

Un peu de culture générale...

Origine de son nom

Selon l’Abbé Pierchon (curé du XIX ième siècle), le nom d‘Haveluy viendrait du latin « Avium lucus » qui signifierait «le bois aux oiseaux», car le village était naguère un lieu couvert de bois où ne cessaient de chanter les oiseaux.
Cela dit, on trouve dans divers documents plusieurs orthographes différentes à la commune... AVELUI, HAUVELUY, HAVELUI ou encore AVELAY. « lai » ayant deux significations (poème narratif ou lyrique du moyen âge). On pourrait poser comme autres hypothèses qu’Haveluy aurait pour sens « le bois des poèmes » ou « le bois des religieuses ». Cette dernière solution parait la plus plausible puisque les terres appartenaient autrefois à l’abbaye des Chanoinesses de Denain.

Evolution d’Haveluy

Les deux puits de la fosse furent foncés en 1855 par la compagnie des mines d’Anzin et l’exploitation commença dès 1868. Les fosses fonctionnèrent de 1875 à 1936. Ils furent définitivement fermés en 1954. Le 22 mai 1973, le dernier vestige architectural du passé minier de la commune fut détruit. De nos jours, il ne reste plus que les corons et deux terrils pour témoigner de cette époque industrielle florissante.
Depuis le 30 juin 2012, ils ont été retenus au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce fut un grand moment de fierté et d’émotion qui représente la juste reconnaissance de l’histoire ouvrière et de ses habitants.

Situation

Haveluy est une commune du Denaisis qui s’étend sur 470 hectares pour une population de 3 288 habitants (2023). Ses habitants sont appelés les Haveluynois et les Haveluynoises. Son territoire fait partie du Parc Régional de Scarpe Escaut et de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut (CAPH).

Aux limites de la plaine de la Scarpe, la ville se situe sur le rebord du plateau de l’Ostrevent et sur le versant gauche du ruisseau des fontaines d’Haveluy.

Située dans le triangle Valenciennes (11 km), Saint-Amand-les-Eaux sources thermales (12 km), Denain (3 km), la commune est voisine de Wallers-Arenberg à environ 2 km de la célèbre Tranchée d’Arenberg (l’enfer du Nord) connue de tous les amateurs de Paris-Roubaix, course mythique qui traverse la ville par le pavé Bernard Hinault.

On peut facilement discerner 7 secteurs dans le tissu urbain de la commune. Le centre ville dit « le village », « le long coron », « les grands champs », « les massarderies », « les censées », « le coron de Denain » et « le stade » (lieux dits ou ainsi nommés par les habitants).

Les terrils du Bas-Riez

« Ces terrils sont de la fin du 19ème siècle. Ils sont implantés dans la « plaine minière de la Vallée de la Scarpe », dans un contexte semi-urbain, avec à leur pied des cités minières. Le terril 157, le plus gros, a une forme atypique : un remblai a été progressivement recouvert par un premier terril conique, puis un deuxième en décalé, donnant cette forme finale de conique asymétrique. Le terril 158 est situé au sud, de l’autre côté d’un cavalier minier qui rejoint la fosse d’Arenberg au nord. Ces terrils sont entourés de boisements, et sont ainsi assez discrets. Le terril 157 est en combustion partielle, laissant le sommet et une partie des pentes nus avec des schistes rouges visibles depuis le cavalier. C’est à distance que les formes du terril 157 se dessinent. »

Source : ALESSANDRI. R, BELLAND. S, RIQUIEZ. F et al, Les terrils du Bas Riez, Chaîne des terrils du bassin minier du nord de la France, Nord-Pas de Calais, Mission Bassin Minier – Carreau de Fosse 9-9bis, Rue du Tordoir, B-P. 16. 62590 Oignies, 2022, 140 p.